Pour la méditation
Prier avec nous
11 juillet SAINT BENOÎT, Père des moines d’Occident et Saint Patron de l'Europe
Jour de grande joie !
Moniales cisterciennes, nous vivons sous la Règle de Saint Benoît et nous sommes en communion de fête avec toutes les Familles monastiques qui vivent selon la spiritualité bénédictine.
Saint Benoît, sa vie et sa médaille
St Benoît, sa vie et sa médaille en fichier pdf
La lumière de l'été
Qu’ auprès de toi, Père très clément,
mon esprit obtienne la sagesse,
ma sensibilité l’accomplissement de ses souhaits,
mes puissances de combat la gloire du triomphe :
là, dis-je, auprès de toi,
où est l’absence de tout danger,
la variété des demeures,
la concorde des volontés ;
là où est le charme du printemps,
la lumière de l’été,
la fécondité de l’automne
et le repos de l’hiver.
Prière contemplative attribuée à st Thomas d’Aquin
Le Coeur Immaculé de Marie 28 juin 2025 fêté au lendemain de la Solennité du Coeur de Jésus
A la suite de St Jean Eudes qui avait popularisé la dévotion aux deux Saints Cœurs, celui de Jésus et celui de sa Mère Marie, la liturgie nous met sous les yeux au lendemain de la fête du Sacré-Cœur le Cœur Immaculé de Marie.
Nos regards se portent plutôt aujourd’hui vers le mystère de l’Incarnation, alors que le Cœur de Jésus mettait en lumière la Rédemption et la réparation.
Dès le premier instant de son existence, la Vierge très Sainte a bien été sauvée, comme toutes les créatures filles d’Adam et Eve, mais ce salut a pour Elle pris la forme de la préservation du péché. Son âme est un miroir qui n’a reflété que la grâce et l’amour de Dieu, rien n’a jamais obscurci en elle le don de la vie plénière que Dieu dépose en chaque créature. Totalement détachée d’Elle-même, Elle pouvait à chaque instant laisser Dieu agir en Elle pour le bien de tous ceux qu’Elle accueillait dans son coeur maternel. Car Dieu ne peut pas résister à cette délicatesse de la prière, par exemple : Elle ose à peine appuyer sur le Cœur de Dieu, et plus Elle a cette sorte de timidité dans sa toute-puissance suppliante, plus elle est toute puissante dans son intercession.
Chez nous, il faut que Dieu se batte pour nous faire abandonner nos résistances, et c’est seulement quand nous Lui offrons la blessure secrète de notre âme qu’Il peut enfin faire ce qu’il veut. Tant qu’il reste un rien de suffisance, Il ne peut agir vraiment et librement.
La Vierge Immaculée est donc le modèle des cœurs ouverts à sa divine volonté : qu’Elle nous apprenne à nous abandonner toujours plus et plus entièrement à ce qu’Il veut.
«Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements»
Heureuse Vierge Marie ! Attentive à garder la parole de Dieu, elle la méditait dans son cœur !
(cf. Luc 2, 19)
Evangile selon st Luc 2, 41-51 Cœur Immaculé de Marie
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
« Ces événements » : ce pluriel, imprécis à dessein, suppose presque l’ensemble des circonstances d’une vie. Car tous, nous repassons sans cesse dans notre réflexion ce qui nous arrive, mais cela mérite-t-il toujours le nom de méditation en présence de Dieu ? Notre cœur n’est pas aussi pur que celui de la Vierge bienheureuse, capable de tout voir dans la lumière de Dieu.
Autrement dit, notre méditation peut nous centrer un peu plus sur nous-mêmes ou nous mettre dans sa lumière, et là seulement, nous permettant de décanter, de trier, de mettre à leur place et dans une juste proportion tout ce qui nous arrive. Car, en repensant à cette fugue de Jésus adolescent, avait-Elle de quoi se réjouir ? L’épisode est l’une des 7 douleurs de Marie, selon la tradition.
Pourtant, la souffrance momentanée dont Elle fait état en Le retrouvant dans le Temple, elle la voit comme une grâce qui L’a rapprochée de Lui. Trente ans de vie paisible allaient suivre : on peut dire qu’elles en sont le fruit, avant de Le voir à nouveau s’éloigner pour remplir sa mission jusqu’à la croix où on La retrouve de nouveau, et ce sera une autre douleur qu’on peut qualifier de féconde.
Après, dans la lumière de la Résurrection, sa prière silencieuse accompagnera l’Eglise naissante. Aujourd’hui, sa contemplation céleste irradie notre quotidien râpeux, à l’image du sien dans ses années viagères sur notre terre. Elle réalise la béatitude des cœurs purs qui verront Dieu, selon la promesse du sermon sur la montagne.
Que nos journées soient remplies de cette méditation en levant souvent les yeux vers Elle pour y trouver le sens de ce que nous vivons et la portée éternelle de ces détails épars que nous peinons à rassembler.
Offrons-les Lui en un bouquet champêtre qui fera sa joie et celle de son Fils.
Fête-Dieu
L'Eucharistie
nous fait découvrir que le Christ, mort et ressuscité,
se manifeste comme notre contemporain
dans le mystère de l'Église, son Corps.
Nous sommes rendus témoins de ce mystère d'amour.
Souhaitons-nous mutuellement d'aller pleins de joie et d'émerveillement vers l'Eucharistie,
pour faire l'expérience de la vérité de la Parole par laquelle Jésus se sépara de ses disciples et pour l'annoncer aux autres:
« Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde »
(Mt 28, 20).
Benoît XVI
Si Jésus se communique à nous, ce n'est pas partiellement, mais totalement;
ce n'est pas quelque rayon et une lumière que nous recevons en nos âmes,
mais tout le disque solaire lui-même, au point de l'habiter et d'en être habités, d'en être ceints et de l'embrasser, d'y être mélangés et de ne former avec lui qu'un esprit.
En effet, l'âme et le corps et toutes les facultés deviennent aussitôt spirituelles, car notre âme est mêlée à son âme, notre corps à son corps, notre sang à son sang;
et qu'en résulte-t-il ?
Le meilleur et le plus fort l'emporte sur le plus faible, le divin domine l'humain; comme dit Paul à propos de la résurrection: le mortel est absorbé par la vie ( 2 Cor 5,4), et par la suite : Je vis, mais non plus moi, c'est le Christ qui vit en moi (Gal 2, 20).
Nicolas Cabasilas
Le monastère...
Le monastère devrait se faire remarquer par sa beauté et sa simplicité.
Les sœurs prennent soin de préserver judicieusement son environnement...
Nos Constitutions Statut 27.A